Aménagement urbain et Règles d'accessibilité
L’accessibilité est un pilier essentiel de la ville durable et inclusive. Elle garantit à chaque citoyen – notamment les personnes à mobilité réduite (PMR) – la possibilité de se déplacer librement, en sécurité et de manière autonome dans l’espace public.
AMÉNAGEMENT URBAIN
EL AMRI Mahdi
5/21/20252 min read


🏙️ Accessibilité urbaine : construire des villes inclusives pour tous
L’accessibilité est un pilier essentiel de la ville durable et inclusive. Elle garantit à chaque citoyen – notamment les personnes à mobilité réduite (PMR) – la possibilité de se déplacer librement, en sécurité et de manière autonome dans l’espace public.
Les aménagements urbains doivent respecter des normes d’accessibilité, qui prennent en compte les handicaps moteurs, visuels, auditifs et cognitifs.
Voici les principaux éléments concernés :
🚸 1. Passages piétons
Marquage au sol contrasté, visible de jour comme de nuit.
Abaissement des trottoirs aux extrémités (ressaut ≤ 2 cm).
Bandes podotactiles d’éveil à la vigilance en amont (pour les malvoyants).
Feux sonores aux carrefours à feux pour guider les non-voyants.
Largeur suffisante pour accueillir un fauteuil roulant (≥ 1,20 m).
🚶♀️ 2. Trottoirs
Largeur minimale libre de passage : 1,40 m (1,80 m recommandée).
Pente longitudinale ≤ 5 %, pente transversale ≤ 2 %.
Surface plane, régulière, non glissante.
Absence d’obstacles dans la bande de cheminement (90 cm min).
Espaces de repos à intervalles réguliers (bancs accessibles).
🛑 3. Îlots de refuge
Permettent une traversée en deux temps des voies larges.
Surface plane de repos ≥ 1,20 m de profondeur.
Surbaissés et sans obstacles, avec bande podotactile en bordure.
Positionnés dans l’axe des passages piétons pour faciliter la lecture du cheminement.
👣 4. Bandes d’éveil et de vigilance
Bandes podotactiles en relief utilisées pour :
Signaler un danger (bord de quai, traversée…),
Guider les personnes malvoyantes.
Norme NF P98-351 : bandes à plots pour signaler un danger, bandes à stries pour guider.
Disposées systématiquement avant les traversées ou escaliers publics.
🪜 5. Escaliers publics
Marches régulières, hauteur ≤ 16 cm, giron ≥ 28 cm.
Bandes de contraste visuel sur le nez de marche.
Mains courantes continues, situées à 0,90 m du sol.
Palier de repos tous les 10 à 12 marches.
Escaliers doublés, si possible, d’un plan incliné ou d’un ascenseur.
🪑 6. Mobilier urbain
Doit être repérable, stable, et positionné hors de la bande de circulation.
Hauteur d’assise des bancs : entre 45 et 50 cm.
Espacement suffisant pour permettre la manœuvre d’un fauteuil roulant.
💡 7. Éclairage public
Éclairage homogène et non éblouissant, surtout aux passages piétons, arrêts de transport et escaliers.
Éviter les zones d’ombre et les changements brutaux de luminosité.
Assurer une bonne lisibilité des obstacles au sol pour les malvoyants.
🔤 8. Signalétique
Lisible, claire, placée à hauteur d’homme (1,30 à 1,60 m).
Pictogrammes normalisés, contrastes visuels et typographie lisible.
Si possible, ajout de traduction en braille ou balises sonores.
🎯 Conclusion : une ville pour tous
L’accessibilité ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap, mais bénéficie à l’ensemble des usagers : enfants, personnes âgées, parents avec poussette, voyageurs avec bagages…
Intégrer les règles d’accessibilité dès la conception des projets urbains est essentiel pour bâtir des villes durables, inclusives et humaines.
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